Légende

La culture innue est une culture nomade qui est présente sur le territoire depuis au moins 7 000 ans. Les Innus ont réussi à s’adapter et à prospérer dans ce territoire. De cette adaptation a résulté des histoires et des légendes qui sont aussi vieilles que leur présence même sur le territoire.

Les oiseaux d’été

23:05 min. - Légende innue racontée par Joséphine Bacon lors du premier festival de contes et légendes de l’Innucadie. Cette légende très ancienne nous vient de l’époque de la glaciation, il y a environ 10 000 ans. Dans cette légende, ce sont les animaux nordiques qui sont mis en scène.

Transcription

Joséphine Bacon - Il y a longtemps, longtemps, longtemps, l’été n’existait pas. Il n’y avait jamais, jamais, jamais, jamais mais jamais d’été. Sauf qu’il y avait une famille, une petite famille, le père, la mère et leur fils. Puis le petit garçon avait un gros problème. C’est qu’il était pouilleux, il avait des poux. La mère à tous les soirs avait beau l’épouiller, le lendemain, il se retrouvait toujours avec autant de poux. Fait que là, un soir la mère chuchote à son mari: et si on abandonnait notre fils. Puis il dit : de toute façon, ses poux vont venir à bout de lui. Fait que le père dit : OK, C’était peut-être pas tout à fait comme ça là mais en innu, ça ressemblait à ça. (rires) Fait que là, c’est le père qui part le lendemain matin le premier pour trouver un nouveau campement. Puis t’sais, il restait encore dans des maisons traditionnelles. Puis dans les maisons traditionnelles, il y a toujours un travers en haut, t’sais, qui est au-dessus du foyer puis là, tu installes tes mocassins pour qu’ils sèchent. Fait que la mère s’était levée de bonne heure et le petit garçon aussi. Fait que le petit gars, regardait sa mère qui s’affairait et regardait ses mocassins qui étaient haut perchés. Fait que là, il dit à sa mère, maman, donne-moi mes mocassins. La mère dit: j’ai pas le temps, il faut que je prépare les bagages. Fait qu’elle prépare les bagages, finit de préparer les bagages. Le petit gars dit à sa mère: maman, donne-moi mes mocassins que je me chausse. Fait que là, la mère y dit : je peux pas, j’ai pas le temps, il faut que j’embarque tous les bagages sur le traîneau. Fait que le petit gars, attend, la mère fait et sort les bagages, les met sur le traîneau. Le petit gars regarde par la porte de la maison traditionnelle puis il dit : maman, t’sais, mes mocassins, hein, mes petits pieds. La mère lui dit : je peux pas,il faut que je mette mes raquettes. Et le petit gars dit : mes mocassins, mes pieds? Je peux pas, il faut que j’essaie mon traîneau. La femme qui avait ses mocassins était toute prête pour donner les mocassins à son garçon. Mais c’est pas ça qu’elle a fait. Elle en a profité pour sacrer son camp. Fait que là, se dépêchait à marcher vite. Puis le petit garçon, voyant que sa mère s’en allait, il a couru derrière, il courait, il courait puis à un moment donné, il réussit à monter sur le traîneau mais la mère avec la pelle à neige le pousse en bas et continue à avancer. Comme c’était toujours l’hiver et que le petit garçon était nu-pied, il a fini par avoir très froid aux pieds. Fait qu’il est retourné dans la maison traditionnelle puis là, il pleurait, il pleurait, il était tellement triste, c’était sûr qu’il se sentait abandonné. Puis il pleurait, il pleurait. Mais t’sais, il était vraiment triste. Puis là tout d’un coup comme il avait laissé la porte ouverte, tout d’un coup, il voit au loin un géant qui s’en vient, un vrai géant. Fait que dans ce temps-là, t’sais, le seul géant qu’on connaissait, c’était Atshen. Puis Atshen chez les Innus, c’est un anthropophage et non pas un anthropologue ! Fait que là, le petit garçon voyant ce géant, il dit : c’est Atshen qui vient me rejoindre. Fait que là, le géant marchait vite. Fait que là, le géant lui dit: tu trouves pas que c’est ta mère qui est un Atshen, elle qui t’a abandonné? Fait que là, le petit gars était bien obligé d’admettre, hein, que c’est sa mère qui était partie. Le géant lui demande : mais pourquoi t’a-t-on abandonné? Parce que j’avais trop de poux. Mestenapeo dit: je vais t’épouiller. Il lui a enlevé tous les poux qu’il avait sauf,un pou mâle, un pou femelle,un bébé pou et puis une lente. Il dit : ça occupera les Indiens les soirs d’hiver. Le lendemain Mestenapeo demande à son petit-fils: aimerais-tu qu’on aille rejoindre tes parents? Fait que le petit gars dit oui. Il n’était pas rancunier pantoute. il était d’heureux d’aller retrouver ses parents. Mais Mestenapeo, le géant t’sais, dans son mocassin, il avait un trou. Fait qu’il a installé son petit-fils dans son mocassin. Il pouvait sortir sa tête puis voir tout ce qui se passait.Puis tout d’un coup ils ont vu un porc-épic. Le grand-père dit, un porc-épic, on va pouvoir le cuire. Mestenapeo regarde le porc-épic trop jeune pour être tué. on peut pas le tuer, parce que, si on le tuait puis si on le faisait cuire à la ficelle, il retiendrait trop de cendres. Alors,ils continuent leur chemin, continuent, continuent puis ils rencontrent un autre porc-épic qui lui était du bon âge, il était adulte. Fait qu’ils ont brûlé ses aiguilles, ils ont tout bien nettoyé puis ils l’ont cuit à la ficelle… Ils se sont payé un bon snack.Ils ont continué jusqu’à temps qu’ils arrivent au campement des parents du petit garçon. Le petit garçon demanda à Mestenapeo de le sortir de son mocassin puis il a couru vers ses parents. Il était tellement content de revoir sa mère. En voyant son fils,elle s’est dit :Qui l’a amené? Mon fils,qui t’a amené jusqu’ici.C’est mon grand-père répond le garçon. La mère en voyant le grand-père qui est un géant, pensa que c’était Atshen, l’anthropophage. Mais Mestenapeo pouvait deviner ce que la femme pensait. Il dit à la mère: c’est pas toi qui est un Atshen, toi qui a abandonné ton garçon? Elle dit pas un mot. Le petit garçon était surexcité, il demande à ses parents: est-ce que mon grand-père peut rester? C’était bien difficile de refuser, la femme acquiesce, elle dit oui. Fait que Mestenapeo prit la forme d’un homme ordinaire de notre grandeur à nous, peut-être pas du mien, mais (rires) … mais d’un homme normal. Puis alors Mestenapeo s’est installé avec eux. À tous les jours, les hommes partaient à la chasse. Et le petit garçon disait toujours : qu’aimerais-tu que je te ramène? Mestenapeo disait : les poumons et le foie. Puis à tous les jours, le petit garçon partait à la chasse puis il ramenait pour son grand-père les poumons et le foie. C’était comme ça à tous les jours. Puis un matin que le petit garçon était parti à la chasse, on entendait des chiens qui jappaient. Puis la femme se dit : il pourrait bien faire quelque chose. Il pourrait se lever pour aller faire taire les chiens qui aboient. Comme Mestenapeo avait deviné, il se lève puis il regarde la femme. Il dit : je sais qu’est-ce que tu penses de moi? Fait que là, je vais partir mais faites bien attention de pas réussir à consoler mon petit-fils. Puis il est parti. Le soir, le petit garçon revient avec, t’sais. Il dit : grand-père, j’ai tes poumons, j’ai ton foie. Pas de grand-père, il était parti. Il commence à pleurer, il demande à sa mère: mais où est mon grand-père? Il est parti. Fait que le petit garçon sort dehors, suit les traces de son grand-père et finit par le rejoindre. Il voulait que son grand-père revienne. Mestenapeo lui dit : non, je peux pas revenir, ta mère a des mauvaises pensées à mon égard. Il souffle sur lui et le petit garçon tombe à la porte de leur habitation, il se relève puis il court encore après son grand-père. Il le rejoint une deuxième fois, il voulait tellement que son grand-père revienne. Mais Mestenapeo resouffle sur lui. Ouf. Il retombe à la maison. Une troisième fois, le petit garçon se relève, puis là, Mestenapeo décide d’installer son pagne pour faire une barrière entre son petit-fils et lui. Il était redevenu le géant qu’il était au départ. Fait qu’il dit à son petit-fils, il dit : tu vas pouvoir me revoir. On va pouvoir se revoir. Tu feras une telle habitation avec tel arbre. Il lui explique comment faire la tente tremblante. Puis il dit : si tu la fais, je reviendrai toujours te voir. Il souffle sur lui une troisième fois. Le petit garçon retombe chez lui puis là, il commence à pleurer, à pleurer, mais il pleurait, Il était vraiment inconsolable. La femme se souvenait qu’il fallait faire bien attention,de pas réussir à consoler leur fils. Eux autres étaient nerveux parce que quand autrefois, quand un aîné te disait « fais bien attention », tu faisais très attention à ce qu’il t’avait dit parce que ça pouvait t’amener à des choses qui seraient pas correctes pour toi. Puis le petit garçon, il pleurait,pleurait vraiment beaucoup. Fait que des gens du groupe où il appartenait commençaient à être nerveux. Ils ne savaient plus quoi faire puis ils faisaient n’importe quoi pour le consoler. Mais l’enfant restait inconsolable. Son père va le voir. Il lui dit: qu’est-ce que tu aimerais qu’on fasse pour toi? Le petit garçon dit: ça serait de chasser les oiseaux d’été. Mais il n’y avait pas d’été. Il n’y en avait jamais eu. Fait que là, il y a eu un gros rassemblement, un gros conseil pour décider qui allait essayer d’aller chercher les étés. Tous les animaux d’hiver se sont réunis. Le capitaine, c’était le caribou. Son assistant, le loup. Il y avait la loutre, il y avait le pécan, il y avait, il y avait tous les animaux d’hiver. Fait que c’était eux autres qui allaient faire l’excursion, monter, pour aller chercher les étés. Fait qu’ils marchaient. Quelqu’un qui leur avait dit que les premières personnes qu’ils rencontreraient, serait deux petites chouettes. Fait que, ils sont partis dans la neige puis là, effectivement, ils ont rencontré les deux premières petites chouettes. Ils demandent aux chouettes, est-ce que vous connaissez la route vers les étés? Les petites chouettes qui étaient à moitié aveugles disent : on a déjà entendu dire, quand tu t’approches de l’été, la neige est jaune et elle est plus mouillée. Mais il dit : mais vous devriez aller le demander au castor, il habite pas très loin d’ici puis en plus, il a de la graisse. Sauf que le castor, il n’a pas très bon caractère. Les animaux d’hiver, ils ont décidé de chatouiller la loutre. Fait qu’ils ont chatouillé la loutre jusqu’à temps qu’elle meure presque de rire et ils ont dit : bien, fait que la loutre disait: arrêtez, arrêtez, elle dit, je vais faire pipi. Fait que t’sais, tellement ils riaient. Fait que là, les animaux se sont dits : bien, il doit plus lui rester de rire si ça le fait presque pisser tellement qu’elle rit. Fait qu’ils ont continué puis ils sont arrivés à la cabane du castor. Le castor, en les voyant arriver:c’est sûr, de la visite. Je vais être obligé de les faire entrer. Fait qu’il invite tous les animaux à rentrer. Mais à la porte, on avait installé le loup et le pékan. Le castor sort son ballot de graisse. Mais à chaque fois qu’il bougeait, il pétait. Puis quand il déplaçait sa graisse, il pétait Comme Jean me l’a dit, mon castor, il pétait tout le temps. Fait que il s’était arrangé pour que la loutre, t’sais, ils sont un peu à l’écart pour pas être trop à la vue du castor. Mais la loutre, tu comprends bien, à chaque fois que le castor bougeait, il avait envie de rire fait qu’il se retenait puis il y en avait d’autres qui, donnaient des coups de coude pour lui dire : du calme. Fait qu’à un moment donné, le castor qui n’arrêtait pas de péter, la loutre n’en pouvait plus et a éclaté de rire. Le castor était en maudit, il est parti avec, il est parti avec son ballot de graisse. Mais en sortant de sa cabane, il y avait les deux animaux là qui étaient là et qui ont coupé la corde. Fait qu’il est tellement parti vite qu’il s’est même pas rendu compte qu’on lui avait coupé ce qu’il portageait. Fait qu’il restait que les animaux qui s’en allaient chercher les étés. Il y a eu le partage de la graisse. Ils ne voulaient pas trop en donner à la loutre parce que, elle avait fait presque rater le projet. Ils s’en sont gardé quand même pour le voyage.Ils ont continué… ils avançaient toujours. Puis à un moment donné, ils arrivent quelque part puis c’était les chevaliers à grandes pattes qui étaient là. Fait que les chevaliers à grandes pattes se sont dits : ah, il y a des étrangers, il y a des étrangers. Ils se mettent à « stooler », t’sais, t’sais, « stooler » : ah, il y a des étrangers, il y a des étrangers. Fait qu’un des animaux d’hiver dit : chut, il dit, ta gueule, ta gueule. Il dit: il faut pas, il y a un enfant qui est inconsolable qui aimerait chasser les oiseaux d’été. Fait que là, t’sais, les chevaliers à grandes pattes, ils avaient grand cœur. Fait qu’ils se mettent à crier : ah, c’était une blague, c’était une blague. Ils ont pu continuer leur chemin. Puis à un moment donné, ils sont arrivés à une rivière. Il y avait le rat musqué qui se promenait. Il faisait le tour parce qu’il surveillait de l’autre côté de la rivière, il y a un shaputuan où les étés étaient gardés. Les animaux d’hiver ne savaient comment dire au rat musqué de ne pas aller dire aux gens d’été qu’il y avait des étrangers. Fait que le caribou dit : psst, psst. le rat musqué se tourne. Fait qu’il dit : il y a des étrangers, je vais aller le raconter. Il dit : psst, psst, viens ici. Fait que là, le rat musqué s’est approché puis là, ils lui ont offert de la graisse. Fait que là, ils lui en ont donné un petit peu mais le rat musqué a trouvé ça tellement bon qu’il s’en est léché les pattes. Puis là, il s’est vu que ses pattes avant étaient pleines, pleines de gras. Il dit : les gens d’été vont savoir, ils vont savoir que j’ai vu des étrangers. Fait que là, il y a un des animaux d’hiver qui lui dit: tu raconteras, que tu es allé dans un bout de la rivière que tu étais jamais allé et qu’il y avait de la glaise ou des algues. OK. Les gens d’hiver le soudoyaient avec la graisse de caribou. Ils disent à rat musqué. Qu’est-ce qui se passe dans le shaputuan l’autre bord? Le rat musqué dit: à tous les soirs, ça chante, ça danse, ils jouent du tambour, ils ont du fun. Est-ce que tu ferais quelque chose pour nous? Fait que le rat musqué dit : oui, mais ça dépend. Les gens d’hiver disent : tu pourrais aller, tu pourrais ronger les avirons et puis les canots des gens d’été. Puis demain matin, ils disent, tu pourrais te mettre une souche sur la tête puis traverser la rivière. Fait que pendant la nuit, pendant que les gens d’été festoyaient puis qui dansaient puis qui, qui jouaient du tambour, ils ont envoyé la chouette cendrée pour aller espionner qu’est-ce qui se passait dans le shaputuan. Fait que là elle est allée, elle est arrivée. Puis là, dans le shaputuan justement, il y avait un trou. Elle a regardé par le trou, à un moment donné, un des gens d’été remarqua quelque chose, quelque chose qui dépassait. Ah, il dit, c’est sûrement un étranger, un espion. Fait qu’il prend un tison puis il brûle le bec de, de la chouette cendrée. C’est pour ça qu’aujourd’hui, elle a le bec plutôt comme ça. Mais elle a tenu le coup. Elle souffrait, souffrait mais elle a quand même tenu le coup fait que, la danse continuait. Elle est retourné chez les gens d’été. Fait qu’ils ont dit : où est-ce qu’ils sont accrochés les oiseaux d’été? La chouette dit : ils sont à chaque bout, à chaque bout du shaputuan. Maintenant, ils savaient où étaient attachés les oiseaux d’été. Pendant ce temps-là, rat musqué, a fait pour avoir d’autre graisse, il a rongé les avirons puis les canots puis le lendemain matin, quand les gens d’été ont eu fini de festoyer, le rat musqué s’est mis une souche sur la tête avec toutes ses racines. Ça ressemblait à un panache d’orignal. Mais t’sais, il y avait les deux « vieux » hiboux qui surveillaient. Puis quand ils ont vu passer le rat musqué avec sa souche, comme ils voyaient pas clair beaucoup, eux aussi ont cru voir que c’était un orignal. Fait qu’ils se sont mis à crier, ils ont dit : c’est notre orignal qui traverse. Alors tous les gens d’été, t’sais, sont sortis, ils ont embarqué dans leurs canots, pris leurs avirons puis ils sont partis. Puis rendus au milieu de la rivière, bien ils ont coulé. Pendant ce temps-là, les gens d’hiver ont pu aller voler les étés. Fait qu’ils sont partis, c’était le loup et puis le caribou les plus rapides qui couraient. Fait que les gens d’été sont revenus, ils ont dit, on est en train de nous voler nos étés. Mais ils n’ont pas pu réussir à les rattraper. Fait que là, ils se sont dits : ce sera l’été, tour à tour, ce sera l’hiver. Fait que tout le monde a été d’accord mais il fallait savoir combien de temps allait durer l’été et l’hiver aussi. C’est le crapaud qui a décidé avec ses pattes palmées là que ça serait six mois l’été et six mois l’hiver. Fait que tout le monde a été d’accord.Ils sont partis. À mesure qu’ils s’en allaient rejoindre le petit garçon qui était inconsolable, il laissaient, il libéraient les oiseaux d’été. Puis quand ils sont arrivés chez le petit garçon, l’été était arrivé. Alors les parents lui ont fabriqué un arc, des flèches et puis il a chassé les oiseaux d’été. Il a tellement chassé qu’il les a presque décimés. Les oiseaux d’été se sont dit : Il faut qu'il arrête de nous chasser. Fait qu’ils ont invité le garçon à devenir un oiseau d’été lui aussi. Et c’est pour ça, qu’à Innucadie aujourd’hui, il y a l’été.


2 commentaires

Carl Savard il y a 11 ans, 8 mois

Cette légende est assez fidèle a celle décortiquée par Rémi Savard dans La Foret Vive - Recits Fondateurs Du Peuple Innu.

Elle est importante car elle explique aux Innus comment doivent vivre les humains:

ex: Ne pas chasser les porc-épics trop jeunes, l'utilisation des tentes tremblantes, les parents doivent enlever les pouls des enfants, les animaux d'hivers, les animaux d'été... le cycle des saisons en parties égales... la chasse...

Comme blancs, on voit ces histoires de manière enfantines... mais ce sont leurs écoles ou ils apprennent la vie...

Robert Henri il y a 12 ans, 6 mois

Le Petit Poucet avait de la parentés innue?


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